Encore y fallait-il tout le génie des mécaniciens de l’époque. Les moteurs étaient fréquemment dégroupés pour être révises entièrement. Autant dire que la panne du seul moteur était presque certaine sur un parcours depuis Toulouse vers le Maroc. Les pilotes posaient alors leurs avions en campagne, souvent sur un bout de plage, car ils survolaient de préférence les cotes plutôt que de s’aventurer sur les reliefs accidentés qui eurent rendu l’atterrissage de fortune très risqué.
Une fois au sol, il convenait de prévenir pour les secours éventuels et de toutes façons pour organiser la récupération de l’avion (en vue de son dépannage) ou de l’épave.
Point de radio, et l’éventualité d’un téléphone dans les environs était aléatoire (nous sommes dans les années vingt).
Les pilotes lâchaient alors le pigeon voyageur qui était systématiquement embarque à dessein !