Le feu follet est une manifestation lumineuse ayant l'apparence d'une petite flamme. Connue et décrite depuis longtemps, cette manifestation fut longtemps uniquement vue comme celle d'esprits malins et d'âmes en peine venues sous formes de petites flammes hanter les forêts désertes, les marécages et les cimetières, et fit l'objet d'un folklore important, tant sur l'origine de ces esprits que sur les façons de s'en débarrasser. le feu follet provient des matières organiques en décomposition, qui dégagent de grosses bulles de méthane, CH4, de diphosphine P2H4, d'hydrogène phosphoré (phosphine), PH3, rendu spontanément inflammable à l'air par une faible quantité d'hydrogène phosphoré liquide, PH2. Cette explication est sans doute vraie quant à la substance du feu follet. Plus récemment, des recherches zététiques orientées vers la chimie donnent plusieurs explications scientifiques du phénomène,
Le mot français « feu follet » vient d'ignis fatuus en latin, qui signifie « esprit du feu ». Le feu follet en temps qu'esprit est connu sous plusieurs autres noms en fonction des régions du monde, en Angleterre, ils sont nommés Jack o' lantern (Jack à la lanterne) ou Will o' the wisp (Will au tortilon), et aux Etats-unis, ils portent les noms de spook-lights ou ghost-lights (lumières de fantômes).
Un feu follet peut apparaitre sous la forme d’une lueur pâle de couleur bleutée, parfois jaunâtre ou vermillon, en forme de flammèche suspendue dans l’air à une faible hauteur au-dessus du sol ou de l’eau. La lumière est plus ou moins diffuse, vacillante et brève. Certains feux follets pourraient persister dix à trente secondes, voire exceptionnellement plusieurs minutes
Ils sont surtout observés dans ou autour des marais, et surtout dans les cimetières.
Les longues nuits en vol s’égaient de quelques interludes lumineux : Levers de lune, étoiles filantes, aurores polaires. Ceux-ci poussent à la contemplation, souvent à la méditation.
Les vols subtropicaux s’animent immanquablement des éclairs d’orage. Ces orages, sur l’océan, sont lies aux conflits des vents alizés du Nord et de ceux du Sud. Sur l’Atlantique Sud, les marins ont baptisé « pot au noir » ces étendues orageuses, terme que se sont appropriés les pionniers de l ‘Aéropostale. Sur l‘Afrique,ils sont dus aux conflits de masse d’air : Quand l’air sec Saharien rencontre l’air humide équatorial, de belles convections font naître des zones orageuses d’envergure.
Ainsi, souvent, la nuit s’anime de ces milliers d’éclairs orageux. Il fut une époque glorieuse ou les aviateurs n’avaient d’outils que leurs yeux pour voir et éviter ces orages et leurs phénomènes dangereux : Turbulences sévères, foudre… C’était avant les radars de bord. Aujourd’hui les pilotes interprètent les images du radar et contournent le mauvais temps orageux. La proximité des orages se manifeste néanmoins.